jeudi 7 juin 2007

Procrastination, suite.

Tout bon "procrastinateur" met en application sa méthode sur toutes les petites choses de la vie. La procrastination fonctionne aussi très bien pour : le ménage, les courses, la descente des poubelles, la douche, le lever, le coucher, la vaisselle, le repassage,... Je ne me qualifie donc pas de "bonne procrastinatrice". Je dirais même plus : le vrai paresseux, c'est celui qui ne repousse rien à plus tard, pour n'avoir plus rien à faire après.
Je confesse néanmoins une spécialisation : la procrastination sportive. "Demain, j'irai à Vit'halles". Ou "Demain, j'irai courir." Mais même moi, je ne suis pas dupe de moi-même.
En outre, ce message est la preuve vivante de la deuxième option dans mon cursus "pourquoi-faire-le-jour-même-ce-qu'on-peut-faire-en-catastrophe-dans-deux-mois-?" : la procrastination universitaire, évoquée plus tôt. Parce que, au moment où je compose cette phrase, à l'évidence, je ne participe pas à l'avancement de mon mémoire sur la crise du libertinage dans Faublas. C'est mal, Chariotte, tu devrais avoir honte.
Ah bon?

2 commentaires:

Nico a dit…

D'ailleurs Marcel disait:
"de ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on n'en peut pas conclure que le travail n'est pas pour l'esprit une meilleure discipline que la paresse."

raphael a dit…

que c'est bon la honte.... je ne sais pas si c'est rassurant ou déprimant de voir que tout le monde est comme soi... ca me rappelle que je ne peux pas remettre à demain ma présentation de... demain.... pfff... à toi qui verras les bras de Morphé ce soir, je dis "oh la chance !". à plus ma chariotte! et continue c'est à chaque fois une joie de te lire ;-)